Étude sur les services de santé transfrontaliers: améliorer la fourniture d'informations aux patients

Étude sur les services de santé transfrontaliers: améliorer la fourniture d'informations aux patients


Des informations appropriées sur tous les aspects essentiels des soins de santé transfrontaliers sont nécessaires pour permettre aux patients d’exercer concrètement leur droit aux soins de santé transfrontaliers.

La directive 2011/24/UE relative à l'application des droits des patients en matière de soins de santé transfrontaliers demande aux États membres de fournir aux patients des informations sur les soins de santé transfrontaliers par le biais de la création de points de contact nationaux (PCN). Des études antérieures montrent que la fourniture d’informations aux patients par les PCN pourrait être améliorée.
L'objectif global de cette étude était de proposer des recommandations pour améliorer le niveau actuel de fourniture d'informations aux patients par le NCPS.

En conséquence, Ecorys :

  • Identifier les exigences légales en matière d'information et les besoins des patients
  • Évaluation du statu quo en matière de fourniture d'informations par les PCN
  • Développement d'une boîte à outils et de matériel de formation pour les PCN afin d'améliorer la qualité de la fourniture d'informations aux patients sur les soins de santé transfrontaliers.

Cela a été réalisé en utilisant une combinaison de méthodes de recherche, notamment une revue de la littérature, une analyse de textes juridiques, une analyse de sites Web, une enquête sur des pseudo-patients, des enquêtes auprès des PCN et des patients, des échanges bilatéraux et un atelier avec les PCN.

Les principales conclusions de l’étude sont les suivantes :

  1. Il existe un manque général de connaissance de l’existence de la directive et des PCN.
  2. La fourniture d'informations via les sites Web des PCN était adéquate, mais il reste nécessaire d'améliorer les sites Web.
  3. Il existe des différences organisationnelles entre les PCN. Ceux-ci concernent le nombre de PCN dans chaque État membre, l'institution qui héberge le PCN, le financement et le personnel, ainsi que l'organisation de la prise en charge des patients.
  4. L’information des patients entrants est moins complète que celle des patients sortants
  5. Dans l’ensemble, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer les pratiques des PCN. Il existe un potentiel particulièrement important pour les PCN d'apprendre les uns des autres et de s'entraider pour améliorer la fourniture d'informations aux patients dans le contexte des soins de santé transfrontaliers.

Rapport final sur le site de la DG SANTE

Annexes au rapport final sur le site de la DG SANTE

Résumé exécutif sur le site de la DG SANTE